« Je voulais tout lui déballer : ma confusion par rapport à mon orientation sexuelle, mes comportements autodestructeurs et, par-dessus tout, ma fâcheuse tendance à m’enticher de mes professeures. Je désirais mettre cartes sur table, lui dresser un portrait à mon image pour qu’elle sache à quoi s’en tenir, pour éviter que mon visage de petite fille sage induise son intuition en erreur (…). J’en avais assez de créer malgré moi une dichotomie entre l’image que je projetais et la personne que j’étais ».
Transcrire ses états d’âme sur papier se révèlera l’échappatoire idéale pour cette jeune femme excessive, mais ô combien lucide.